A 59 ans, le Sud-Africain a été élu ce vendredi 12 Mars 2021 Président de la Confédération Africaine de Football à Rabat , au Maroc.
Son ascension dans le monde du sport remonte il y’a certainement plusieurs années. Président du club sud-africain Mamelodi Sundowns FC depuis 2004, patrice MOTSEPE a remporté avec son club la Ligue des champions de la CAF en 2016 et la Supercoupe d’Afrique en 2017.
Né le 28 janvier 1962, le natif de Soweto annonce sa candidature à la présidence de la Confédération Africaine de Football en Novembre dernier. Quelques semaines plutard, le voici désormais à la tête de la plus haute instance sportive du football Africain jusqu’en 2025. Seul candidat en lice, le richissime homme d’affaires a été élu président par Proclamation.
Telle une colombe, l’ entrepreneur Sud-Africain apportera du nouveau dans la gestion du football africain. L’actuel homme fort de la CAF a placé son mandat sous le signe de “l’Unité Africaine “. Il suffit d’écouter patrice MOTSEPE pour comprendre que son principal atout est vraiment “l’Unité Africaine”. Ce juriste de formation et membre d’une famille princière d’un clan de la tribu Tswana pourra compter sur son solide carnet d’adresses important pour l’aider dans sa mission.
Son programme.
Patrice MOTSEPE a une fortune personnelle estimée à 2.4 milliards de dollars (plus de 20 milliards de rands). Le patron du club Mamelodi Sundowns a durant sa campagne proposé une série de mesures dont l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations tous les deux ans pour des considérations financières. « Nous devons restructurer la Coupe d’Afrique des nations dans les deux années qui viennent. Il y a eu des discussions pour savoir si elle devrait se dérouler tous les 4 ans ou tous les 2 ans. Personnellement, au départ, je pense qu’elle devrait rester tous les 2 ans. Nous avons besoin de l’argent des compétitions de la CAF ! » avait il déclaré lors de sa campagne.
La principale tâche Patrice MOTSEPE sera d’unir le sport africain et surtout de redorer le blason de la CAF sali depuis plusieurs mois de chahut et autres mêlées.
Marguerite Ngo MOMHA
