Le train de Patrice MOTSEPE est en marche. Quatre jours après son élection à la tête de la Confédération Africaine de Football, le Sud Africain a annoncé mardi dernier lors d’ une conférence de presse tenue à Johannesburg que: « La Coupe d’Afrique des Nations, à l’heure actuelle, doit avoir lieu tous les deux ans ».
Face aux enjeux grandioses dont il fera face durant son premier quinquennat, la campagne et le manifeste, qui ont mené à l’élection de Patrice MOTSEPE, étaient fondés sur l’idée qu’il fallait adopter des réformes relatives à l’ Unité Africaine afin de renforcer la CAF. Juriste de formation, l’actuel patron de la CAF mise sur son carnet d’adresses assez enrichi pour convaincre les entreprises partenaires qui autrefois gagnaient beaucoup d’argent en Afrique d’investir dans le football du continent. Pour le Sud Africain, l’investissement dans le football a toujours été au cœur de son mandat « Je n’ai aucun doute dans mon esprit que je ne serai pas président d’une organisation qui, dans quatre ans, n’a pas connu de progrès significatifs, pratiques, tangibles et accessibles. » a-t-il déclaré. Durant sa période de campagne, Patrice MOTSEPE avait présenté sa proposition pour accroître la compétitivité du football africain à l’échelle planétaire.
Son quinquennat contribuera à l’établissement de relations fructueuses entre l’instance et les entreprises partenaires. Lors du dernier congrès, l’instance a dénoncé une perte de 11,4 millions de dollars en plus de 6,8 millions de dollars l’année précédente. Bien auparavant, La CAF avait annulé son contrat de télévision avec l’empire française Lagardière, qui, selon Motsepe, valait 200 millions de dollars. « Nous devons réparer ces choses. Je suis absolument convaincu qu’au cours des prochaines années, le football africain s’améliorera dans tous les domaines et deviendra compétitif et autosuffisant au niveau mondial », a-t-il souligné.
Marguerite Ngo MOMHA