A malin, malin et demi ! La FECAFOOT qui voulait entraîner la FIFA dans sa révolte contre l’Etat du Cameroun, se retrouve à la fois lâchée par celle-ci, et par la CAF qui lui retire dans la foulée son droit de censure, dans l’affaire l’opposant à Gérémi Njitap. Coup du marteau 🔨 sur Eto’o et son troupeau de faussaire, sur qui se resserre encore plus l’étau de la déchéance.
C’est à travers 02 courriers successifs de la FIFA en journée puis de la CAF en soirée que la FECAFOOT s’est vue désillusionnée ce 06 mai, dans ses propensions à vouloir faire planer sur l’Etat du Cameroun des sanctions pour ingérence, dans l’affaire d’interprétation de la convention qui la lie à l’Etat du Cameroun en matière de gestion des sélections nationales. La FECAFOOT en effet réclamait de la FIFA une prise de position en sa faveur dans l’affaire, au détriment de l’Etat du Cameroun. C’est malheureusement le contraire qui s’est produit. L’instance mondiale du Football a demandé littéralement à Samuel Eto’o et à son COMEX, d’aller négocier à l’amiable avec l’Etat du Cameroun, au cas où la convention ne les satisfait plus; et a précisé qu’en l’état actuel des choses cette dernière n’allait à l’encontre d’aucune loi de l’instance mondiale du football, pouvant entraîner une quelconque sanction.
Les mots sanctions ou ingérences n’ont guère été cités contre le Cameroun par la FIFA dans cette correspondance, que la FECAFOOT a vite fait de dissimuler et surtout d’en déformer le sens, notamment dans son communiqué du lundi 06 mai, suggérant à la FIFA des propos qu’elle n’a pas donné. Cela n’est un secret pour personne, encore moins pour le Cameroun qui a déjà connu des sanctions de la FIFA en 2017, que lorsque cette dernière veut sanctionner pour ingérence, elle le fait publiquement sans cacher les courriers. Il apparaît donc clairement que le communiqué de la FECAFOOT à cet effet est un simulacre d’épouvantail visant à vouloir faire plier le Président BIYA qui a clairement annoncé le 10 février 2024 la rétrocession de la gestion de la sélection nationale de l’équipe fanion de football à l’Etat via le MINSEP.
Malheureusement cette mauvaise foi de la FECAFOOT, ou plus précisément de Samuel Eto’o son président, n’est pas une première. Le chantage est sa marque de fabrique, soit par des nudes, soit par des menaces de sanctions des institutions internationales. Le garçon de New Bell à Douala est resté un maître chanteur, véritable barbouze, gangster de rue qui n’hésite pas à recourir à l’immonde pour assouvir ses fins égoïstes, quitte à détruire tout sur son passage, y compris les institutions républicaines. Hélas cette fois ci cela ne passera pas.
La CAF a embrayé le pas de la FIFA dans la même nuit pour rappeler au Maître chanteur de la tour de Tsinga que son chantage contre Geremi Njitap ne prospérera pas. Dans un courrier on ne peut plus clair, elle a dessaisi la Fédération camerounaise de football de l’affaire dont celle-ci voulait se servir contre l’ancien lion indomptable. Un coup du marteau 🔨 sur Eto’o et ses danseuses, devenues aussi chanteuses de nudes et de fakes !
Il n’est pas tard pour revenir au bon sens cependant ! Le Président de la FECAFOOT a tout intérêt à comprendre qu’il n’a plus les coudées franches comme à l’époque de Ahmad Ahmad, où il pouvait tirer les cordes (du retrait de la CAN) dans l’ombre pour obtenir d’Etoudi tout ce qu’il voulait. Le Président BIYA veut du résultat et a fait ses choix pour y arriver. Il revient à tous les acteurs du football de s’aligner derrière ces choix, en occurrence Marc BRYSS et la team nommée par le MINSEP, pour réussir. Toute action contraire sera perçue comme affront, et traitée comme tel, le moment venu.
La redaction