Dans une interview accordée à nos confrères de Cameroon-tribune, le président de la commission Communication du COCHAN, Abel MBENGUE s’est longuement penché sur le volet communicationnel de cette prestigieuse compétition afin de susciter l’adhésion populaire dans les villes hôtes de la compétition.
Ci- dessous l’intégralité de son interview
Qu’est-ce qui est prévu dans le cadre du déploiement de la communication avant le début de la compétition ?
Nous attendons dans la sérénité, le coup d’envoi du CHAN Total Cameroun 2020 le 16 janvier prochain. Une sérénité partagée d’ailleurs par nos différents interlocuteurs de la CAF qui ne cessent de manifester leurs sentiments d’aise in box d’une part, et à l’occasion des nombreuses visioconférences dont la cadence s’est accentuée ce dernier mois à un rythme hebdomadaire. Concernant la stratégie de communication, elle est essentiellement institutionnelle bien qu’en transversale, nous sommes souvent amenés à accompagner d’autres inspirations.
L’option prise depuis leur installation par les membres statutaires de la communication a toujours été celle d’une veille méthodique et appliquée sans subir les influences d’un certain environnement tendant à l’assimiler naïvement aux vendeurs à la criée sur les places publiques. Sur cette dernière remarque, nous apprécions le rôle des médias – toutes convictions éditoriales confondues – qui font du CHAN une valeur marchande pour leurs lecteurs, leurs auditeurs et leurs téléspectateurs.
Progressivement des banderoles sont affichées à travers les sites. Où en êtes-vous concrètement dans cette opération ?
La dynamique progressive d’affichage à laquelle vous faites allusion s’inscrit dans une planification rationnelle qui exclut la précipitation et la surenchère. C’est donc ce qui est observé avec satisfaction depuis le 15 décembre sur les sites des villes hôtes et qui relève d’une approche intelligente et concertée en relation avec les parties réglementaires impliquées, à l’instar des régisseurs de publicité sur les espaces publics, les municipalités qui ont un droit de regard absolu, ainsi que tous les autres contractants permanents ou ponctuels qui font usage des panneaux et autres activations. En plus de cela, les moyens incontournables pour la matérialisation des obligations inhérentes à la communication, qu’elle soit institutionnelle ou commerciale sont évidents.
Et sur ce point, nous sommes très à l’aise de faire observer le caractère particulièrement réaliste de nos estimations financières par rapport à celles précédentes, pourtant avec des obligations supérieures en volume de travail et de sites, seize contre huit pays et quatre sites contre deux, avec des innovations fortes et plurielles.
Qu’est-ce qui est envisagé durant la compétition proprement dite ?
De nombreuses initiatives sont contenues dans notre plan d’actions qui n’est nullement un document secret. Je dirais que la réalité conjoncturelle, sans heurter la sensibilité de la commission, pourrait déterminer les options et notre approche de gérer le futur sans pour autant diluer la passion collective des membres de la commission communication dans une cruelle torpeur.