Il n’échappe plus à personne que la période de pandémie mondiale, actuellement en cours, a radicalement modifié tous les paysages de la vie. Nous subissons les contre coups de ce phénomène jamais vécu depuis le siècle dernier et l’on invente tous les jours de nouvelles conditions d’adaptation, de nouveaux gestes de protection, de nouvelles mesures qui vont transformer notre existence et installer un nouveau mode de vie. Le sport dans sa multitude et dans sa grande diversité n’échappe, bien sûr pas, à ce déferlement global. Comme tous les football du monde, le football africain est à l’arrêt mais tous ses dirigeants, ses opérateurs, ses serviteurs, sont loin de rester les bras croisés. Nous réfléchissons ensemble, à la manière de reprendre les activités, les étapes essentielles de respects des normes sanitaires. La CAF dont la majorité du personnel est confiné ou opérant par télétravail, demeure le port d’attache vers lequel convergent tous les points de vue, les idées, les projets, les modèles de reprise ou de relance. Cette pandémie est arrivée tout juste après une importante réunion de notre Comité Exécutif le 14 février 2020, à Doha, qui l’a vu adopter le programme «Transform CAF» destiné, dans une vision du futur, et sur une période de deux ans, à concevoir des actions et des procédures dans un objectif global. Pas moins de 17 mesures ont été retenues et les groupes de travail en interne ont déjà commencé à se réunir pour les concrétiser. Mais, je sais aussi que c’est sur les pelouses que la grande opinion africaine, les nombreux public africains, attendent de découvrir les modalités de relance des compétitions et des matches. En ma qualité de premier responsable il ne m’est pas possible, aujourd’hui, de transgresser la lente marche vers le retour à une vie normale. Les autorités sanitaires détiennent la connaissance et les clés d’un déconfinement général. Il ne me viendrait jamais à l’esprit de donner de faux espoirs à nos associations nationales, nos clubs, nos joueurs, nos dirigeants, nos publics. Sachons attendre le feu vert de nos différentes autorités sanitaires, les rappels de l’OMS et continuons de nous concentrer sur les conditions optimales de la reprise. Là, sont le bon sens et la raison.
Bonne santé à tous !
Yvanna Djouka
Source : CAF Newsletter