La FIFA saisie par la FECAFOOT vient de donner raison à l’Etat du Cameroun dans l’interprétation de l’application de la convention qui la lie au MINSEP, au travers d’un courrier arrivé ce jour au siège de Tsinga à Yaoundé, et que celle-ci s’est refusée de rendre public, parce que contre toute attente, réfutant plutôt toute idée d’ingérence ou d’appel à suspension.
En effet, dans sa démarche de défiance à l’endroit du Gouvernement représenté par le MINSEP, la FECAFOOT a ardemment cherché auprès de sa maison mère l’obtention d’une menace de suspension et d’une motion d’ingérence, qui amèneraient l’Etat du Cameroun à revoir sa décision de nomination du top management de son équipe nationale sans le consentement de la FECAFOOT, qui à travers l’ancienne équipe managériale n’a hélas récolté qu’échec et débâcles. Tentative veine donc, car la FIFA renvoie la FECAFOOT auprès de sa tutelle gouvernementale pour un arrangement à l’amiable et si possible une révision de ladite convention, qui pour l’heure ne va en aucun cas, ni dans son énonciation, dans son interprétation ou encore dans son application, à l’encontre des textes de la FIFA. Le gouvernement a donc raison dans sa nomination souveraine de Bryss et Cie, et faut-il le rappeler, ne fait en aucun cas preuve d’ingérence.
Cette énième désillusion de la partie FECAFOOT après celle de la primature en fin de semaine dernière devrait amener le pasteur de Tsinga et ses ouailles à faire profil bas, à se soumettre à l’Etat qui via le MINSEP et la même convention qu’ils rejettent aujourd’hui, les a établis et soutenus hier. Alors que Marc Brys et son équipe sont déjà à pieds d’œuvre de manière méthodique et efficiente, la FECAFOOT gagnerait à accepter le choix de Paul BIYA mis en œuvre par le Ministère des Sports, comme hier les autres ont accepté le même choix lorsqu’il était favorable à la même FECAFOOT, sans broncher, quoique ce choix s’est avéré lourd de conséquences désastreuses pour notre équipe nationale.
LA SPORTIVE