Le comité exécutif de la Fédération camerounaise de football s’est réuni hier à Limbe. Plusieurs résolutions ont été prises à l’issue des travaux qui ont été entièrement dirigés par le président Samuel Eto’o Fils.
La deuxième réunion du Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) fait les UNES de la presse sportive camerounaise ce jeudi. Si le maintien du sélectionneur Antonio Conceiçao est en attente, Guibai Gatama, le président de la Ligue régionale de football de l’Extrême-Nord a été suspendu à titre provisoire pour une durée de trois mois. Le président de la Ligue régionale de football de l’Extrême-Nord est tombé sur le coup de deux dispositions des statuts de la Fécafoot à savoir, les articles 42 et 43.
En effet, selon l’article 42 en son alinéa 1 et 2 : « Tout membre du Comité Exécutif est astreint au devoir de réserve, de solidarité et à la confidentialité. Seul le Président de la Fécafoot ou une personne déléguée par lui est à même de parler officiellement au nom de la Fécafoot ». Et « Toute violation des obligations citées ci-dessus constitue une infraction disciplinaire passible de sanctions prévues par les Statuts, codes et règlements de la Fécafoot». Pour ce qui est de la révocation d’un membre, l’article 43 alinéa 4 est plus clair à ce sujet. « L’Assemblée Générale ou le Comité Exécutif (pour une suspension provisoire) ne peuvent valablement prendre des décisions que lorsque la majorité (plus de 50 %), des délégués représentants les Membres, ou pour le Comité Exécutif la majorité des membres (plus de 50 %), est présente. L’Assemblée Générale ou le Comité Exécutif se prononcent par un vote à bulletin secret. Pour être adoptée, la décision de révocation doit obtenir la majorité de deux tiers (2/3) des suffrages valablement exprimés ».
L’alinéa 3 de cet article donne la possibilité au membre mis en cause de se défendre devant l’Assemblée générale.
Guibai s’est voulu clair dans un communiqué de presse. « On me reproche, et j’attends toujours les preuves, d’avoir mené des activités qui ont érodé ou affaibli l’image et le prestige du président Samuel Eto’o et de la Fécafoot ». Un peu plus loin, le directeur de publication de l’œil du Sahel va plus loin : « Il ressort des échanges, qu’on me reproche en réalité mes revendications de postes pour les Nordistes et la promotion de mon « sobadjo » pour ses performances à la dernière CAN. Il est évident que mon collègue devra répondre de ses accusations fallacieuses devant les juridictions compétentes ». La bataille dans les tribunaux va certainement s’ouvrir dans les prochains jours.
JUST WAIT AND SEE
Marguerite Ngo MOMHA