Présent en conférence de presse hier vendredi, 9 juillet 2022, l’entraîneur sélectionneur de l’équipe fanion de football féminin du Cameroun parle de l’ambiance au sein de son groupe après la rumeur de sa mise à l’écart qui a circulé hier. Le technicien clarifie par ailleurs ses rapports avec le DTN.
Quelle est l’ambiance au sein de la tanière ?
L’ambiance dans la tanière est morose. C’est ainsi depuis la fin du match face au Togo. Et c’était encore le cas hier matin dans la tanière. Mais il fallait recadrer les choses, il fallait dire aux filles qu’il est hors de question de continuer ainsi. Nous avons un match de qualification à disputer demain. Et si nous voulons poursuivre la compétition, il va falloir révéler la tête, être un peu plus revanchard. Sur les deux matches [Zambie et Togo, Ndlr] jusqu’ici disputés, nous n’avons pas évolué à notre niveau réel. De même que les différents résultats ne reflètent pas la physionomie de ces rencontres-là, notamment le rendement de nos filles sur le terrain. Donc, il ne faut pas rester déçu mais plutôt aller au-dessus. Ce qui qui fait que la bonne ambiance est revenue avant la séance d’entraînement d’hier. Il en était de même pendant ladite séance d’entraînement.
Une rumeur a circulé sur votre éviction du banc de touche des Lionnes. Etes-vous toujours le patron technique de cette équipe ?
J’ai été surpris de découvrir, comme vous ce matin, ce à quoi vous faite allusion. Le directeur technique est avec nous depuis Douala. Donc cela fait sensiblement un mois qu’il est dans la tanière. Nous avons toujours fonctionnés ensemble. A Douala il est entré à deux séances d’entraînements sur l’aire de jeu. Cela n’a jamais fait problème. En France, il est entré une fois sur le terrain sans que cela ne fasse problème. Il se trouve qu’hier, nous avons fait notre programme de travail. Il a sollicité animer une partie de la séance d’entraînement. C’est le Directeur technique national ! Je ne vois donc pas pourquoi est-ce que je ne pourrais pas le lui accorder. Il se serait agi d’un entraîneur tunisien ou français qui demanderait à avoir une portion de travail, je la lui aurais laissée. Je ne vois pas où ça fait problème ! Quand il a fallu aller à la dernière partie, où il fallait travailler la technico-tactique, c’est moi qui l’aie dirigé.
Justement, le Directeur technique national a été aperçu dirigeant la séance d’entraînement du lendemain du match nul face au Togo qui compromet tout de même les chances de qualification du Cameroun…
Peut-être, comme les journalistes n’avaient que 15 minutes, ils n’ont donc pas vu la suite de la séance. Ils ne se sont attardés que sur la partie dirigée par le Directeur Technique National. Je ne pense même pas qu’il y a un souci par rapport à cela. C’est juste un problème d’information. Malheureusement, il y a eu une autre interprétation et, avec les réseaux sociaux, l’histoire a été amplifiée. Heureusement, cette histoire n’a pas déteint l’ambiance dans le groupe. Nous sommes sereins. Nous savons ce que nous recherchons : aller au deuxième. Aussi bien le Directeur technique que moi, nous ne trouvons pas d’inconvénients à travailler ensemble. Nous tenons à rassurer que jusqu’ici, il y a la sérénité dans la tanière. Nous travaillons normalement.
Propos recueillis sur az-sports