Considéré en milieu sportif comme des tueurs silencieux, les maladies qui affectent le muscle cardiaque représentent un fort taux de mortalité chez les sportifs. L’arrêt soudain du cœur en est souvent le premier symptôme. En 2003, le décès par arrêt cardiaque très médiatisé du Camerounais Marc-Vivien Foé, à l’âge de 28 ans reste un cas parmi tant d’autres.
Les risques de crises cardiaques sont plus élevés chez les joueurs de haut niveau. Les cardiologues signalent que la déshydratation est l’un des facteurs de risques d’arrêt cardiaque. La nécessité de protéger les joueurs contre les risques d’arrêt cardiaque reste un combat permanent . L’une des méthodes la plus connue reste la pression. Il est conseillé de faire pression sur la poitrine de la victime afin de permettre au sang de revenir vers le cœur. De maintenir les mains en position sur le sternum. Ensuite pratiquer 2 insufflations par la technique du bouche-à-bouche. Il est constaté que l’arrêt cardiaque frappe de plus en plus les jeunes. Le cas du jeune Patrick Ekeng milieu de terrain camerounais décédé le 6 mai 2016 de suite d’un malaise cardiaque survenu quelques instants après son entrée en jeu avec le Dinamo Bucarest dans un match du Championnat de Roumanie en est un exemple.
Ngo Momha Marguerite