À un mois du coup d’envoi de la 4ème édition de « AFRICAN OPEN JUDO YAOUNDE 2020 », maitre, Emmanuel WAKAM visé dans une enquête ouverte par le Ministère des Sports et de l’Education Physique, à l’issue des enquêtes sur le scandale de harcèlement sexuel concernant des apprenantes de Karaté, a été suspendu le 06 octobre dernier. Après plusieurs mois d’enquêtes, le Conseil d’Administration du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) réuni en session extraordinaire mardi dernier a infligé huit ans de suspension à, l’ex-président de la Fecakada (Fédération camerounaise de karaté et disciplines affinitaires) pour violation du code éthique du CNOSC.
A titre de rappel, le scandale sexuel impliquant l’ex président, Emmanuel Wakam ainsi que plusieurs encadreurs entre autres :
– M. MBOPDA Jean, Directeur Technique National Adjoint N°2
– Mme NGO SIMB II Marie, Entraineur principale de la sélection nationale Dames seniors de Karaté,
– M.ESSE Jean Francis, Entraineur principal de la Sélection Nationale Juniors de Karaté,
– M.AMBANI Germain, Entraineur Adjoint de la Sélection Nationale Juniors de Karaté
– M.BODO NSIOMA Stephan, Entraineur Régional de karaté du centre.
Accusés de harcèlement sexuel et de tentative de viol a éclaté au mois de juillet. Le 7 août dernier maitre Emmanuel WAKAM avait été suspendu par le Minsep, puis le lendemain, par l’UFAK (Union des Fédérations de Karaté) de ses fonctions de président par intérim de la région Centre.
Soucieux à l’idée que l’image de marque du Cameroun soit bafouée à l’intérieur et au-delà de nos frontières, le patron des Sports, le professeur Narcisse Mouelle KOMBI expliquait dans un communiqué que : « Son département ministériel ne tolérera en aucun cas que de telles déviances graves prospèrent et jettent l’opprobre sur le mouvement sportif national ». Garant de l’image du Cameroun sur la scène sportive, le ministre des sports avait également promis que « toute la lumière sur cette affaire sera faite enfin que, les vrais coupables soient trouvés et punis en raison de la gravité des faits présumés qui touchent à l’éthique et à l’esprit sportifs ».
Marguerite Ngo MOMHA