Dans un courrier adressé au président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) ce mercredi, Didier Banlock annonce sa démission. C’est en ces termes que le SG de TSINGA a abdiqué : « A vos côtés depuis votre campagne électorale, puis en tant que collaborateur, j’ai cru et j’ai œuvré le peu de temps qu’il m’a été donné de le faire, à assurer des responsabilités compatibles avec le projet pour lequel vous m’avez fait confiance en me proposant de vous accompagner. Je suis fondé à penser que le football camerounais ne retrouvera sa grandeur que si de grands hommes qui portent de grandes idées, agissent avec grandeur dans un environnement qui permet l’élévation et le progrès en d’autres termes, la réalisation de grands desseins », a écrit Benjamin Banlock dans sa lettre de démission.
En Avril dernier et plus précisement le 19 ,Benjamin Banlock avait fait l’objet d’allégations de mauvaise gestion financière et de pratique de corruption. Mais également d’acte de corruption dans la gestion de certains clubs en conflit ; à l’exemple de l’aigle royal de Nkongsamba où il aurait reçu une forte somme d’argent du président déchu Adolphe Nseke pour annuler l’assemblée générale du 08 avril 2022.
Après multiples graves accusations de corruption, le désormais ex-sécrétaire génégal n’était pas parvenu à sauver son poste. C’est ainsi que la gestion des comptes de la TOUR de Tsinga avait été transférée à Loe Jean Luc Pierre Camille son directeur de cabinet.
« Banlock ne veut pas être ‘’ danseuse du président ‘’ de la Fecafoot »
Voilà une affaire qui fait les choux gras de la presse sportive de ce mercredi 18 Mai de l’an 2022. Il ne se passe plus un mois sans qu’il ait un CAS du coté de la FECAFOOT. Dans sa lettre de démission, plus précisement à la première ligne du quatrième paragraphe, l’ex SG dit ne pas vouloir être ‘’ danseuse du président ‘’. En évoquant cette expression qui date de mathusalem et en la dirigeant vers samuel Eto’o, Benjamin BANGLOK indexe les pratiques de ses superieurs qui ne conviendraient plus ou pas à sa vision de management.
Pour rappel, la « danseuse du président » est une expression très ancienne qui désigne un certain type de mécénat, un sous-entendu, en d’autre terme, un mecenat égoiste et obscure qui ne servirait à rien qu’à répondre aux caprices d’un chef d’entreprise.
Ci-après sa lettre de démission
Marguerite Ngo MOMHA