Après un match délicat face à une équipe marocaine qui a tout donné, la France l’emporte (2-0) et disputera sa deuxième finale d’affilée après 2018.
Dès l’entame, les hommes de Didier Deschamps ont fait la différence. Suite à un ballon mal dégagé par la défense marocaine, Théo Hernandez en position d’ailier reprend un ballon de manière acrobatique (1-0, 5e) et met son équipe sur les bons rails. Le Maroc tente de réagir avec Ounahi : le milieu de terrain d’Angers frappe de loin et voit Hugo Lloris sortir une solide parade (10e).
Tout au long de la première période, le Maroc se montre dangereux et réussit même à inquiéter Hugo Lloris. Sur un corner, El-Yamiq tente un ciseau acrobatique qui est magistralement sauvé par Hugo Lloris (44e). Les coups de pied arrêtés se multiplient pour les Lions de l’Atlas, mais les Bleus tiennent bon pour repartir aux vestiaires.
Le début de la seconde période voit le Maroc poursuivre sa domination. Ibrahima Konaté sauve même un ballon sur sa ligne sur un centre d’Attiyah-Allah qui voulait trouver Youssef En-Nesyri au second poteau (56e). Peu de temps après, c’est Antoine Griezmann, redescendu très bas, qui est venu soulager sa défense (60e).
L’Équipe de France sort enfin la tête de l’eau après une grosse demi-heure de domination marocaine. Les entrées en jeu de Marcus Thuram et de Randal Kolo Muani font du bien aux Bleus. Ce dernier va même s’offrir un but en demi-finale de Coupe du monde, à la retombée d’un ballon dévié sur le côté droit (2-0, 79e). La fin de match voit le Maroc tenter le tout pour le tout, mais la défense française résiste encore et toujours. Jules Koundé sort notamment un ballon très chaud dans le temps additionnel (90e + 4). Malgré tous leurs absents, les Bleus prouvent encore et toujours qu’il faut compter sur eux.
Solide en défense et réaliste en attaque, la France élimine le Maroc et s’offre une 4e finale de Coupe du monde. Les Bleus défieront l’Argentine dimanche en finale. Les lions de l’atlas ne seront pas pour l’instant la première équipe africaine à disputer une finale de coupe du monde mais sortent tout de même la tête haute.
Eric Essomba