C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour le Complexe sportif d’Olembe. Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) a remis officiellement les clés du chantier au canadien Magil Construction. C’est à elle qu’il reviendra de poursuivre et d’achever les travaux de construction à bonne date.
Avant de procéder à l’installation proprement dite le patron des Sports a présidé une réunion et d’information et d’orientation sur les actions à mener immédiatement. Celles-ci avaient trait la clôture effective du contrat avec Piccini (l’ancien maître d’œuvre) et au transfert immédiat de la responsabilité du chantier à Magil.
Sur le premier aspect, il est question de dresser l’état des droits respectifs deu Cameroun et Piccini au moment de la résiliation du contrat. Selon le procès-verbal signé le 29 novembre dernier par Piccini et Egis, l’assistant à la maîtrise d’ouvrage, le taux de réalisation des travaux est estimé à 74,53%. De la même façon qu’il établit un trop-perçu de l’ordre de 9, 07% entre le 12ème décompte payé à l’entreprise italienne et les travaux effectués. Soit plus de 6,478 milliards de F. par aiulleurs, une inspection-évaluation indépendante du matériel présent et manquant sur le site démarre ce jour. Il est attendu de celle-ci, un rapport établissant la qualité, la quantité et la valeur dudit matériel. Il permettra ainsi d’arrêter le décompte définitif de la relation contractuelle Cameroun-Piccini.
Relativement au transfert immédiat de la responsabilité du chantier à Magil. Le Groupe Piccini devra libérer les espaces de travail du site au profit de Magil. L’entreprise peut eu égard du processus de clôture du contrat proposer des autorisations afin d’occuper des locaux sur le chantier. Pareillement, Magil devra assurer la sécurité de son nouveau marché relatif aux infrastructures sportives au Cameroun (après la réhabilitation du stade de la Reunification de Douala). Avant de quitter Olembe, le Minsep s’est rapproché de quelques ex-employés de l’entreprise Piccini pour leur faire part de l’exigence du gouvernement au nouveau maître des lieux, de travailler avec la main d’œuvre camerounaise. En retour, ces derniers devront respecter les procédures en cours de recrutement du personnel.
Olivier Banaken