Jamais couronnés en trois participations au Championnat d’Afrique des nations (CHAN), les Lions A’ du Cameroun, qui vont fêter leur 4e apparition à cette compétition cette année ont un grand défi à relever. Celui de remporter ce tournoi qui va se disputer du 4 au 25 avril prochain sur ses terres. Une tâche qui ne sera certainement pas facile pour Yves Clément Aroga et ses joueurs, qui héritent d’une poule A équilibrée avec le Zimbabwe, le Burkina Faso et le Mali. Tous susceptibles de passer au second tour.
Premiers adversaires du Cameroun à la phase de poules, les Warriors du Zimbabwe sont l’équipe la plus expérimentée du groupe avec cinq participations. Avec l’Ouganda et la République démocratique du Congo (Rdc), le Zimbabwe figure parmi les nations les plus régulières à cette compétition. Cette année au Cameroun, les Warriors ambitionnent de faire mieux que la 4e place enregistrée en Afrique du Sud en 2014. Après avoir manqué l’édition précédente qui s’est déroulée au Maroc en 2018, les Zimbabwéens reviennent plus déterminés cette année au Cameroun.
A côté de l’expérience du Zimbabwe, la sélection nationale A’ du Cameroun devra aussi se méfier du piège des Etalons du Burkina Faso, une équipe en progression. Burkinabè et Lions A’ du Cameroun se retrouvent après s’être affrontés il y a lors de la précédente édition. Les deux nations s’étaient alors neutralisées sur un match nul, qui les éliminait de la compétition lors de la dernière journée de la phase de poule. Les Etalons du Burkina Faso, qui seront à leur 3e CHAN n’ont jamais franchi le second tour. Il sera donc question pour le sélectionneur burkinabè Seydou Zerbo Krol et ses joueurs de briser le signe indien cette année.
Avec ses quatre participations, le Mali est la seule équipe du groupe A à avoir atteint une finale en 2016. Quart de finaliste en 2014, les Aigles A’ courent toujours après leur premier titre. Absents du Chan 2018 au Maroc, les Maliens se souviennent encore de la défaite (1-0) en phase de poule face au Cameroun en 2011 au Soudan. C’est donc avec un air de revanche que les Aigles viendront défier les Lions dans leur tanière.
Olivier BANAKEN