Elue femme de la demi-finale, Cameroun contre Congo (22-21) hier, l’arrière des Lionnes Indomptables reste concentrée sur son objectif.
“Pour ma part il n’y avait pas de suspense. Il fallait gagner. Même si l’écart était d’un seul but, il fallait gagner. Quand je suis rentrée sur le terrain, je me suis dit qu’il fallait gagner. Et c’est ce que j’ai fait, ce que j’ai voulu. Le Congo était une équipe à ne pas négliger. Le fait que l’on s’est préparés psychologiquement avec le staff et les filles, tout cela a beaucoup payé. Quand on joue un demi-finale, c’est normal que ce soit un match comme celui-ci. C’est ce que le public attendait. Si on remportait cette rencontre avec un écart très élevé cela donnerait l’impression que ni le Congo, ni le Cameroun n’avait sa place à cette demi-finale. C’est un score tout à fait banal. Les sportifs de haut niveau connaissent des matchs comme cela. En finale contre l’Angola, ce n’est plus le physique qui va parler. C’est la tête, c’est le cœur, c’est pour le pays. C’est gagner, gagner… C’est comme ci on voudrait vous dérober votre mari. Et notre mari, c’est le trophée. On va tout faire et demain c’est la dernière ligne droite. On va tout donner.”
Propos recueillis sur fecahand.net