La 14 ème édition de la CAN Féminine bat son plein au Maroc. Mais après plusieurs jours de compétition, un constat : les stades ne sont pas remplis.
L’ambiance exceptionnelle du match d’ouverture Maroc – Burkina Faso est retombée et le pays hôte peine à remplir ses gradins. Des enceintes sportives flambant neuves, des pelouses praticables, des affiches alléchantes… et des gradins qui sonnent creux. Les premières et deuxièmes journées de la Coupe d’Afrique des nations feminine Maroc 2022 offrent une image contrastée, qui ne laisse pas les amoureux du ballon rond indifférents. Passée la mobilisation exceptionnelle du match d’ouverture samedi dernier , la température est redescendue, notamment en raison de l’absence de public dans les différents stades.
Mardi soir , le stade où venait de se dérouler le duel entre le Burkina Faso et le Sénégal (0-1) a sonné creux pour le match du jour. Le stade Stade Moulay Abdallah doté de 60 000 places n’était guère occupé meme à 10 %. Hier mercredi à 21h, l’un des favoris de la compétition, le Cameroun , affrontait le Togo au Stade Mohammed-V. Mais cette rencontre s’est déroulée devant un public pour le moins clairsemé. Une affluence qui laissait l’enceinte et ses 80.000 places sonner bien creux.
Un prix particulièrement élevé ?
La principale raison évoquée pour expliquer la faible affluence dans les stades serait le cout élevé des tickets d’entrée au stade. Une place pour un match coûterait plusieurs dirhams en tribune populaire. Une situation qui interpèle les organisateurs de cette compétition qui devraient avant l’entame des quarts prendre des mesures pour que les stades soient remplis.
Rappelons qu’en 2016 au Cameroun, cette compétition avait connu un succès rebondissant. Le public camerounais avait fait de cette compétition un succès total.
Marguerite Ngo MOMHA
