La sentence du gardien camerounais est finalement tombée, le Tribunal Arbitral du Sport s’est finalement prononcé ce jeudi sur l’affaire du portier de l’Ajax Amsterdam. Accusé de dopage et suspendu d’un an de toutes les activités liées au football , l’instance suprême en manière de litiges sportifs, a réduit de 12 à 9 mois, la suspension infligée au gardien de but André Onana par la Confédération Européenne de Football (UEFA) en février 2021 pour un manquement aux règles antidopages.
Actuellement convoité par plusieures grandes écuries, le portier camerounais sous contrat avec l’Ajax Amsterdam jusqu’en 2022 pourra refouler les terrains le 03 Novembre prochain. Malgré la diminution de sa sanction, le champion des Pays-Bas en 2019 et 2021 avec l’Ajax Amsterdam a toutefois été reconnu coupable dans l’affaire, en ayant ingéré « par erreur » les médicaments destinés à sa femme, explique le TAS dans un communiqué.
« Une erreur humaine » selon le gardien
En effet des traces de furosémide avaient été retrouvées dans les urines du joueur de 25 ans le 30 octobre dernier lors d’un contrôle inopiné, mais l’Ajax avait affirmé qu’Onana s’était senti mal et avait pris un médicament initialement destiné à son épouse.
Je veux juste préciser que tout ceci est le résultat d’une erreur humaine. J’ai confondu un médicament avec une substance interdite par l’AMA (l’Agence mondiale antidopage, ndrl) avec une simple aspirine, dont l’emballage était presque identique, avait de son côté expliqué le gardien.
Le club avait par ailleurs estimé que le Lasimac – diurétique et hypotenseur – n’améliore pas les performances d’un sportif, mais cet argument n’a été retenu ni par l’UEFA ni par le TAS, qui a refusé de lever entièrement la suspension.
Marguerite Ngo MOMHA